DIVERS LES EXTRA-TERRESTRES
DIVERS LES EXTRA-TERRESTRES
L’exobiologie est la discipline qui étudie les possibilités d'existence de la vie dans l'univers. Pourquoi cette nouvelle science, alors que jusqu'à un passé récent, les Occidentaux en se basant sur la Bible, persistaient à croire que la terre était le centre de l'univers et qu'aucune forme de vie ne pouvait exister ailleurs ? Même lorsqu'on 1785, l'astronome anglais Herschell postula que le soleil occupait une position excentrée à l'intérieur de la galaxie son jugement ne modifia en rien l'opinion des savants de l'époque.
La conception simpliste de l'univers découlait de l'interprétation du texte biblique. Pour les Israélites, Dieu après avoir choisi le peuple élu resta en permanence à l'écoute de ses doléances qui furent nombreuses et consacra l'essentiel de Son activité à l'administrer et à le faire prévaloir sur les autres communautés. L'avènement de Jésus avait eu une portée considérable car il remettait en cause l’élection du peuple élu, en promouvant une nouvelle alliance, qui devait profiter directement à ses adeptes, les Chrétiens qui profitèrent de leur promotion pour fonder une nouvelle religion. Mais à l’image des Juifs, ils ne tardèrent pas à déformer leur Message ; ils aggravèrent les charges en attribuant entre autres au Seigneur, la paternité de Jésus, Fils unique de Dieu, qui aurait payé de sa personne, les mauvais penchants d’une humanité dévoyée. Une accusation incroyablement choquante que d’attribuer au Seigneur de l’univers le pouvoir d’engendrer un Fils divin !
Ni les Juifs, ni les Chrétiens n’ont su prendre la véritable dimension du Seigneur de l’univers ; ils ont en fait solidairement un sosie humain qui ne se démarque de la multitude des gens qu’il aurait créé, que par son pouvoir de réaliser des miracles et des prodiges. Tout le scénario divin, tel que concocté par le Judéo-christianisme, se déroule dans un monde minuscule, censé constituer le centre de l’univers. Conséquence de cette réduction du pouvoir divin, la planète Terre aura été pour lui, l’œuvre majeure de sa création. Aussi rien ne saurait exister ailleurs, surtout sous forme de vie extra-terrestre. Deux raisons au moins s’opposent à une telle conception, puisqu’elle réduirait à néant l’élection unique et ad eternum du peuple juif d’un côté, de même que l’alliance nouvelle et préférentielle dont se sont attribués les Chrétiens après eux, qui pour se distinguer de leurs devanciers ont attribué au seigneur, la paternité de Son Fils Unique, Jésus.
Chaque religion biblique prétendait monopoliser à son avantage l'entière disponibilité du Seigneur. Pour cette raison, l'Occident tout comme le Judéo-christianisme, ne pourront jamais admettre sérieusement l'existence de civilisations à l'échelle de l'univers, car leur propre distinction et leur renommée était en jeu ; ils ne deviendraient plus les chouchous de Dieu, comme ils croient l’être chacun à sa manière, mais ils deviendraient des être humains normaux qui ne se distinguent d’aucune façon du reste des hommes, mais aussi et surtout, par rapport aux myriades d’autres créatures qui peuplent l’univers.
Aussi, lorsqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, des phénomènes nouveaux commençaient à se manifester et que des apparitions d'engins inconnus et mystérieux ayant l'aspect de soucoupes volantes survenaient un peu partout dans le monde, ce fut une grande surprise chez les intéressés, doublée d’une inquiétude fondée. Car, la grande vogue des Martiens et des Vénusiens était lancée, et ne pouvait l’être qu’à leur détriment, puisque la distinction qu’ils s’accordent mutuellement volerait en éclat. Ils ne deviendraient que de simples être humains, et cesseraient de planer sur des nuages en se prenant toujours pour des élus de première classe.
Comme le sujet était nouveau, des organismes officiels furent créés afin de faire la vérité sur ces Objets Volants Non Identifiés (OVNI) qui finirent par être anglicisés et devenir des UFO (Unidentified Flying Object). Les observations recueillies par les commissions spécialisées furent enregistrées et analysées. Sur les dizaines de milliers de témoignages étudiés, les experts éliminèrent la grande partie, attribuant l'apparition des phénomènes, soit à une cause naturelle, soit à des visions imaginaires. Le reste qui ne représente qu'un faible pourcentage ne reçut aucune explication satisfaisante. Le progrès aidant, les Martiens, les Vénusiens, les Sélénites et autres hypothétiques proches voisins furent bientôt définitivement éliminés du catalogue, car le système solaire ne recèlerait pas de planètes habitées par des formes de vie supérieure. Restait à conjecturer sur une origine galactique ou même extragalactique, mais faute de moyens d’observations et de preuves convaincantes, personne ne put avaliser, ce qui paraissait être un pari audacieux.
Parallèlement à ces recherches, et grâce à l'amélioration des moyens d'investigation, des expériences eurent lieu en 1963, où les Américains Willer et Urey parvinrent à agencer en laboratoire quelques acides aminés, qui seraient les « briques de la vie », en simulant les conditions originelles supposées exister au début de la formation de la Terre. En examinant certains météorites parvenues jusqu'au sol, les spécialistes réussirent à prouver qu'elles renfermaient non seulement des hydrocarbures, et des traces d’eau, mais aussi, précisément des acides aminés, d'origine extra-terrestre. Comme pour renforcer l'hypothèse de l'existence d'autres formes de vie ailleurs dans l’univers, les chercheurs commencèrent à détecter à partir de 1968, la présence d'atomes et de molécules dans l'espace que l'on croyait être vide de toute matière. Depuis, ce sont des dizaines de molécules différentes qui ont été recensées et la liste est loin d'être close.
Tous les paramètres mis bout à bout, àsavoir : OVNI non expliqués, présence d’eau et d'acides aminés, dans les météorites, et de molécules dans l'espace, finirent par peser assez lourd dans le sens de l'existence de formes de vie extra-terrestres. Les supputations allaient bon train, sur les chances de succès qui s'offraient à la vie pour lui permettre de s'épanouir dans le cosmos. Mais, avant que la vie ne puisse éclore, la condition primordiale était de lui assurer un support stable. Les seuls supports efficaces connus sont les planètes, elles-mêmes tributaires des étoiles qui sont regroupées en galaxies dans un univers strictement hiérarchisé et spécialisé.
L'idée de base des spécialistes était de procéder à un recensement général des étoiles existant dans la partie visible de l’univers, puis d’éliminer successivement toutes celles qui ne réunissaient pas les conditions idéales au développement de la vie, telle qu’elle existe sur terre. Cette méthode déductive où les spéculations prennent souvent le pas sur la réalité, n’était destinée qu’à se faire une vague idée de l’existence probable d’une vie cosmique. Au point qu'en multipliant ou en divisant les paramètres retenus par un facteur d’un million, l’incertitude planera toujours sur les travaux.
Voici cette méthode : Les chercheurs commencent d’abord par évaluer le nombre d'étoiles existant dans l'univers visible. Or les différents recensements effectués ont permis d’estimer que la seule partie visible de l’univers, recèle au moins mille milliards de galaxies renfermant chacune de dix à deux cent milliards d'étoiles, avec une moyenne cinquante milliards d'étoiles par galaxie, cela donne un chiffre de cinquante mille milliards de milliards d'étoiles dans l'univers observable. Il est important de faire la différence entre l’univers visible, et l’ensemble de l’univers, dont nul ne connait ni les frontières, ni les contours, ni la forme, ni le contenu et qui pourrait être encore un milliard de fois plus vaste. Puis, les spécialistes font intervenir une procédure d’éliminations des étoiles qui, pour un motif ou un autre, ne peuvent posséder de planètes susceptibles d'abriter la vie, selon la théorie exposée par Fred Hoyle et N. Wickramasinghe, dans leu livre intitulé : « Le nuage de la vie. Les origines de la vie dans l’univers » : et qui est exposée ci-dessous :
1. Les étoiles ne doivent avoir ni une masse importante, car l'énergie se consumerait trop vite, ni une masse trop petite, afin d'éviter que la rotation de la planète ne soit freinée par l'effet de marée. La masse idéale se situerait entre 75 et 50 pour cent de celle du soleil.
2. La masse planétaire sera limitée entre la moitié et deux fois et demie celle de la terre pour retenir une atmosphère contenant de l'eau.
3. Les orbites des planètes ne doivent pas subir de modifications importantes qui bouleverseraient les conditions d'existence.
4. La température moyenne des planètes se situera entre le point de liquéfaction de la glace et celui de l'ébullition de l'eau.
5. La vitesse de rotation des planètes autour de leur axe sera assez rapide pour réduire au les écarts de température entre la nuit et le jour.
6. La présence d'éléments chimiques est indispensable à la formation des planètes, tels qu’oxygène, azote, carbone, magnésium, etc.
7. Le système étoile/planètes devra avoir un certain âge pour se former et se stabiliser afin que la matière organique ne soit pas détruite.
De nombreux autres critères entrent en jeu dans cette procédure d'élimination successive, qui est complétée périodiquement en fonction de l’acquisition de nouvelles connaissances. Si bien, qu'à à la fin du processus, il ne reste plus qu'une étoile sur un million à remplir les conditions, propres non seulement à assurer la vie, mais à bénéficier du même niveau de développement que celui des terriens. D'où cette conclusion, qu'il serait possible d'échanger des messages radio. Cependant, l'éloignement et l’absence de localisation, constituent des handicaps majeurs. Car si la distance des étoiles les plus proches se mesure en années-lumière, le fait de sélectionner une étoile sur un million, diminuerait d'autant la densité et augmenterait les distances, qui se chiffreront alors en centaines d'années-lumière. Même en supposant résolu le problème de fréquences, et que les installations respectives des planètes émettrices et réceptrices, soient assez puissantes, un message voyageant à la vitesse de la lumière mettrait plusieurs siècles pour arriver à destination et autant pour revenir sur terre.
Selon cette hypothèse, la Galaxie ou Voie Lactée, qui est riche de quelque deux cents milliards d'étoiles, verrait sa population active se situer autour six cent mille étoiles pourvues de planètes abritant une forme de vie développée. L'univers visible ou observable, quant à lui recèlerait quelque trente millions de milliards de planètes portant une vie organisée, équivalente à celle des terriens. Cependant, selon la méthode de calcul, il pourrait renfermer un milliard de fois plus ou autant en moins, sans aucune conséquence car ce domaine est par vocation illimité.
De tels chiffres ne peuvent que donner le vertige aux hommes doués de raison. Penser que l'univers pourrait renfermer trente millions de milliards de planètes habitées en même temps (et peut être un milliard de fois plus, puisque le calcul se fait uniquement sur l’univers observable, et non sur l’ensemble de l’univers créé), c'est remettre en cause les fondements de toutes les spéculations philosophiques dont le genre humain s'est abreuvé depuis sa création. C'est balayer du coup l'esprit étroit de ceux qui pensaient être les élus de Dieu à l'exception de toute autre communauté, et qui se sont accaparés au nom de leurs croyances infondées, de la Terre, en l’enchâssant au centre de l’univers, afin de lui donner la qualification requise, pour accueillir le « Fils unique de Dieu », et valider son sacrifice ultime, pour le rachat d’une humanité, elle aussi, unique dans l’univers. C'est aussi reconnaître au Seigneur de l'univers, la Toute-puissance, la Gloire, la Majesté et la Sublimité qui Lui sont dues, et rejeter la conception d’un Dieu biblique minuscule entièrement préoccupé par les problèmes des communautés juive et chrétienne, comme si cette attention exigeait de lui, la mobilisation de tout Son pouvoir, qui est par définition illimité.
C'est, enfin fouler au pied les conceptions athées des prétendues lois du hasard et de l’évolution, qui auraient été les conceptrices de l’univers, lorsqu'on sait que la combinaison des 20 acides animés qui constituent la formule protéinique des êtres vivants n’a qu’une chance sur 1 suivi de 125 zéros de se réaliser. Ce qui exclut définitivement toute intervention d'une soi-disant nature sélective, qui aurait « sorti » le seul bon numéro, parmi les milliards de milliards, de milliards, etc.., de combinaisons possibles. Non, il le ne s’agit pas d’un emballement des calculatrices, même à très gros débit, mais bien le nombre d’opérations nécessaires, pour « confectionner » la formule protéinique des êtres vivants. Quant à concevoir l’être humain dans toute sa spécificité, c’est à un tout autre challenge qu’il faudrait s’attaquer, car les combinaisons sont encore des milliards de fois plus complexes. Aussi, accorder des pouvoirs créateurs au hasard, à la nature, à l’évolution ou au chaos, et les dénier au Seigneur et Créateur de l’univers, relève du domaine de la fantasmagorie, et non de celui de la raison et du discernement. Il est vrai, que quelques siècles en arrière, d’éminents savants occidentaux, faisaient naître des grenouilles de la pourriture, des souris étaient engendrées par les chemises sales, et d’autres petites bestioles étaient créées à partir de rien. Dès lors que la ligne directrice était tracée, il ne fallait pas trop se torturer les méninges, pour attribuer à d’autres étrangetés, ce fabuleux pouvoir de création.
Dieu est Immense, d'une Puissance illimitée. Il est Incréé et Eternel, aussi la Création de l'univers et Son ordonnancement ne Lui coûtent aucune peine. Un tel Pouvoir est inimaginable, hors de portée du jugement de l’être humain, qui est obnubilé par un orgueil insensé. Ce Dieu Omnipotent, se serait-Il limité à la seule création d’un monde minuscule, perdu dans les immensités cosmiques, à l'exclusion de toute autre forme de vie extra-terrestre ? Aurait-Il donné Son prétendu « Fils unique » en pâture à bande de crapules ?
Le Coran débute par cette liminaire : « Louange à Allah, Seigneur de l’univers ». Cette expression revient tout au long du Livre Sacré, pour marquer l'importance attachée à la Création qui ne se limite pas à la terre et à son environnement. Si la création de l’homme est une œuvre extraordinairement complexe, elle ne représente que peu de choses, comparée à celle de l'univers. Ceux qui pensent que l'univers est tributaire du monde ont une conception diamétralement opposée à la réalité. L'univers subsistera toujours si la terre avec son système solaire venait à disparaître, par contre, l'inverse entraînera infailliblement l’anéantissement de toute forme de vie. La terre est donc bien tributaire et dépendante totalement de son environnement, et ne constitue qu'une particule noyée dans l'espace cosmique.
Si l'homme est le Vicaire de Dieu sur Terre, et qu'il dispose d'une mainmise absolue sur les autres créatures de la planète, cela est le fait de la Volonté divine. Sans elle, il n’aurait jamais pu émerger pour acquérir ce statut supérieur. Le monde a été créé pour l'homme, en fonction de ses besoins et à sa mesure. Une terre sans êtres humains n'aurait pas de sens. Elle serait comme vidée de sa principale substance. Qui pourrait imaginer un soleil se levant uniquement sur les végétaux et les animaux ? Ou pire encore, sur un règne minéral, à jamais fossilisé ? Ou bien l'alternance des saisons, le régime des vents ou le cycle atmosphérique voué à une œuvre inutile ? Cela a été certes, le cas aux premiers âges de la Terre, mais uniquement pour préparer la venue de l'homme et son accueil dans un lieu pourvu de subsistances et doté de commodités. La maturation terminée, Dieu créa l'homme pour qu'il puisse disposer en maître incontesté de toutes les richesses créées. Sans la Détermination divine, et soumis à la seule loi de la nature, l’homme aurait disparu inévitablement, comme l'ont fait des millions d'espèces avant lui.
L’être humain n'était ni le plus fort, ni le plus rapide, ni le plus grand, ni le plus prolifique parmi les autres créatures. Il ne pouvait ni voler comme les oiseaux, ni nager comme les poissons, ni courir comme les quadrupèdes, ni grimper aux arbres comme les singes, ni attaquer comme les bêtes sauvages. Il était dépourvu de fourrure, de griffes, de crocs, de cornes, de carapace et de venin et totalement désarmé et impuissant, face aux éléments déchaînés de la nature, aux bêtes féroces et aux maladies. Durant les dix premières années de sa vie, il est totalement inoffensif, sans aucune défense, cas unique dans la nature. Pourtant cet être si fragile et si vulnérable allait prendre l’ascendant sur toutes les autres espèces et les soumettre à sa volonté, au point de leur inspirer une véritable terreur, par sa seule apparition.
Le dessein du Seigneur de l’univers était de promouvoir l’une des plus faibles créatures en puissance tutélaire, appelée à dominer le monde, souverainement. Mais, dès qu’il acquit ces pouvoirs, il manifesta de l’ingratitude vis-à-vis de son Créateur et devint arrogant. L’homme est certes l’échelon supérieur de la Création et cela est avéré par rapport au monde qu’il habite et à l’ensemble du système solaire, puisqu’il est le vicaire de Dieu sur terre. (Coran 2.30). Cependant, au niveau de l'univers, d'autres formes de vie sont d’une extraction supérieure, ainsi que le précise le Coran Sacré : « Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer. Nous leur avons accordé des nourritures excellentes et Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d'êtres que Nous avons créés. » (Coran 17.70). Il existe ainsi à travers d'autres systèmes stellaires et d'autres galaxies, des créations d'un genre inconnu, qui surpassent le genre humain en éminence et en considération. De même, il est fait allusion à d'autres êtres, d'un niveau inférieur. L’humanité se situerait en conséquence, dans un milieu intermédiaire, certainement dans la partie supérieure puisqu'il est précisé qu'elle bénéficie de la préférence divine par rapport à beaucoup d'êtres créés.
En quoi certaines civilisations extra-terrestres peuvent-elles prévaloir sur les terriens ? Elles seraient certainement disposées à une meilleure reconnaissance de l'Existence divine. Elles seraient enclines à professer une foi profonde et pure, en accordant une grande considération à l’Œuvre divine, car elles ne pourraient avoir le pas sur les terriens, alors qu'elles renieraient l'Etre Suprême, le Seigneur et le Créateur de l’univers, qui leur a donné vie. Peut-être que leurs civilisations les prédisposeraient-elles à un caractère plus humain, porté vers la solidarité, l'entraide, la ferveur, au détriment de l’incroyance, du matérialisme et de l'égocentrisme ? De plus, leur niveau intellectuel et la maîtrise du savoir leur permettraient d'envisager la réalité de Dieu, d'une façon incontestable, à travers l'ordonnancement universel, par lequel se manifeste la Toute-puissance Divine. Ce que nombre de terriens ne sauraient concevoir de par la corruption de leurs facultés cognitives.
Tels pourraient être, les traits principaux des civilisations extra-terrestres dominantes. Il n'est pas exclu, toujours à l'image de ce qui existe sur terre, que des tendances à l'impiété se manifestent, mais c'est le propre des êtres évolués que de diverger dans leurs croyances. Cependant, comme le niveau de développement de ces civilisations, est en mesure de réduire à néant, les spéculations philosophiques délétères de leurs extrémistes, la ferveur restera dominante et la reconnaissance de l’existence divine, constituera une réalité sans faille. Bien entendu, il ne s’agit que d’hypothèses, relativement au mode de vie de ces créatures extraterrestres, le plus important aura été de souligner l'absolue certitude de leur existence. Cette vérité est attestée sans ambages à différentes reprises dans le Livre Sacré, dont voici encore un exemple : « Dieu est Celui qui a créé sept cieux et de la terre autant. Le Commandement descend entre eux afin que vous sachiez que Dieu est Tout-Puissant et que Sa Science s'étend à toute chose. » (Coran 65.12).
La pluralité des mondes est nettement reconnue dans ce verset. L'expression : « les sept cieux et de la terre autant », suggère l’existence de nombreux mondes habités, dont chacun est pourvu des sept cieux concentriques, déjà explicités par ailleurs. Un observateur posté dans n'importe quelle planète habitée de l'univers verrait au-dessus de lui une structure céleste résultant de la hiérarchisation cosmique. De cette façon, chaque humanité se trouve située au centre d’un système concentrique, formé par les sept cieux, d’où l’égalité exprimée par le Coran : « Les sept cieux et de la terre autant. » Ainsi l’hypothèse plausible de l’existence d’un milliard d’humanités extraterrestres, se trouve confirmée par la présence d’autant de cieux concentriques. Ce qui est le fondement de la logique. Personne ne saurait concevoir, une terre habitée lointaine habitée dans le cosmos, déconnectée de tout, sans cieux et sans lois physiques pour la régir.
Actuellement, de plus en plus de savants, prennent conscience que l'univers, pourrait très vraisemblablement abriter la vie ; une théorie jugée blasphématoire, quelque temps auparavant, surtout dans les croyances judéo-chrétiennes. De nombreux pays disposent d'un réseau d'écoute électronique en mesure de détecter « les signes intelligents » provenant d'une autre planète. Si aucun écho n’a été capté à ce jour en raison, principalement des distances colossales qui séparent les systèmes stellaires entre eux, par contre, les instruments de grande sensibilité ont permis de détecter l’existence de plusieurs centaines de planètes extrasolaires. Ce qui constitue une nouveauté extraordinaire et ouvre des horizons inespérés, qui ne pourront que conforter le Coran Sacré dans son authenticité… et par là même, infirmer tous ceux qui prétendent le contraire. Y compris l’enseignement biblique.
Cependant, de là, à croire que les extra-terrestres débarqueront bientôt, relève de la gageure. Il suffit simplement de souligner que l'univers n'est pas vide et que d'autres « civilisations » ou « humanités » existent dans le cosmos. Des milliards d’humanités. Le Coran le soutient fermement, cela devrait suffire à l’intelligence et à la raison. L'opinion des savants d'aujourd'hui se démarque de celle de leurs prédécesseurs. C'est un grand progrès dans la voie d'une vérité exprimée de tout temps par le Livre Sacré des Musulmans. Cependant, même si les incrédules continuent à nier une telle l’existence, ce n’est pas l’univers qui se trouverait pénalisé, mais leurs propres croyances qui seraient ridiculisées, un peu plus. Malgré toutes les avancées, elles l’ont été copieusement tout au long des siècles. Si le livre sanscrit Vishnu-Purana affirme lui aussi, que l’univers est peuplé de milliards de planètes habitées, par contre le philosophe Italien Bruno Giordano (1548-1600), fut brûlé vif sur ordre de l’Eglise, pour avoir soutenu entre autres la thèse de mondes multiples au sein de l’univers. Comme quoi, il ne faut pas avoir raison avant les autres. Surtout avant les religieux, qui sont tenus d’être infaillibles, en toutes circonstances. A son détriment, Giordano n’est pas prêt d’oublier ce principe élémentaire.