Les textes sacres doivent etre compris selon ce qu’allah a voulu
Nul n’explique l’Islam et ne traduit ce qu’Allah (c) a voulu dire excepté Lui-même, dans Son Livre et dans la Sunna de Son Prophète (e). Et bien que personne n’est plus noble que le Prophète d’Allah (e), ce dernier ne fait pourtant que transmettre de la part de son Seigneur.
Allah (c) a dit
Ô messager transmet ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur.
S. 24, v. 54.
En plus de la transmission du message, il incombe au Prophète (e) de l’expliquer.
Allah (c) a dit à cet effet
Et il n’incombe au messager que de transmettre explicitement
S. 24, v. 54.
Toutefois,
l’explication peut venir directement d’Allah (c)
Quand Nous le récitons, suis sa récitation. A Nous, ensuite incombera son explication
S. 75, v. 18-19
La Sunna est donc une révélation d’Allah (b) a Son Prophète (e):
Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée
S. 53, v. 3-4
C’est pour cela que lorsqu’on interrogeait le Prophète (e) et qu’il détenait déjà une réponse préalable de la part son Seigneur, il répondait ; dans le cas contraire, il attendait que lui vienne la révélation.
Par ailleurs, les personnes les plus en mesure de comprendre leur Prophète (e) sont ses compagnons. Leur compréhension du Coran est une preuve en soi.
Et quiconque prétend qu’un autre qu’Allah aurait le pouvoir de légiférer dans la religion, et donc d’autoriser ou d’interdire, aura attribué un associé à Allah (c) dans Son pouvoir législatif, ce qui constitue un acte de mécréance et d’association sur lequel personne ne diverge.
Allah n’a pas révélé Son Livre sans que Sa parole n’ait un sens signifié. Aussi, personne n’est en mesure d’expliquer ce qu’Il a signifié hormis celles parmi Ses créatures à qui Il l’a permis.
Néanmoins, celui qui se penche et médite le Coran peut parvenir à en déduire une certaine compréhension à deux conditions :
- Premièrement, qu’il ne sorte pas du cadre de la langue arabe et de sa structure ;
- Deuxièmement, qu’il n’aille pas à l’encontre d’un sens avéré de manière claire dans le Coran.
Aussi, tout ce qui est attribué à Allah (c) n’est pas nécessairement une vérité. Les Gens du Livre se sont en effet égarés par des déductions tirées par les cheveux, et parce qu’ils ont déformé ce qui était explicite, lui préférant l’ambigu. Allah (b) a dit au sujet des Gens du Livre :
Et il y a parmi eux certains qui roulent leur langue en lisant le Livre pour faire croire que cela provient du Livre, alors qu’il n’est point du Livre ; et ils disent : ceci vient d’Allah, alors qu’il ne vient point d’Allah. Ils disent sciemment des mensonges contre Allah
S. 3, v. 78
Il a bien dit
« …qui roulent leur langue en lisant le livre… »
et non pas en lisant autre chose.
Et Il a dit
« ...pour faire croire… »
en raison de la grande ressemblance apparente entre ce qu’ils disent et le Livre, et recherchant de manière insistante à plonger les gens dans l’égarement.