MOÏSE (MOUSSA) ET AARON (HAROUN)


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MOÏSE (MOUSSA) ET AARON (HAROUN)

Moïse, en français, Moshé en hébreu et Moussa en arabe,  est un Juif, d’origine égyptienne,  l’un des lointains descendants de Jacob, que Joseph avait introduit dans ce pays. Les sources historiques à son sujet ne sont pas établies, aussi les judéo-chrétiens s’en tiennent à la tradition biblique. Selon cette dernière et notamment le Pentateuque, Moïse serait né dans la tribu des Lévi, qui contrairement aux autres, ne possédait pas de territoire propre, mais c’est parmi ses membres que se recrutaient les prêtres ou lévites. Après sa naissance, Moïse est confié au Nil, pour échapper à la répression des Egyptiens et est recueilli par une fille du Pharaon. Plus tard, ayant tué un Egyptien, il décide de fuir au pays de Madian ; la vision du « Buisson ardent » sur l’Horeb (Sinaï), où Dieu lui serait apparu sous la forme d’un feu, lui révèle sa mission de sauveur des Israélites. Il en prend le commandement pour les faire sortir d’Egypte (Exode) et les guide durant quarante ans dans le désert. Il leur impose la Loi (Décalogue) que lui dicte Iahvé (Dieu) sur le mont Sinaï. Il n’atteint pas la Terre promise, et meurt sans y avoir pénétré lui-même.

Dans ses grandes lignes, le Coran souscrit à la première partie du récit, notamment que Moïse fut confié au Nil et qu’il fut élevé par la femme de Pharaon qui ignorait son identité. Devenu adulte, il prit part à une altercation au cours de laquelle il tua un Egyptien. Aussi, craignant pour sa sécurité, il s'enfuit en pays de Madian, en Palestine où il épousa une jeune fille de la région. Le nom du père de la jeune fille n’est pas dévoilé, mais certains commentateurs à l’image de Tabari, pensent qu’il s'agit de Cho’âib, Prophète des Madianites, que la Bible identifie au prêtre de Madian, Jethro (Exode 2. 24) connu également sous le nom de Réouel, Ragüel ou Hobab.

Après avoir accompli sa période d'engagement au service de son beau-père, Moïse quitta avec sa famille et le pays de Madian pour retourner en Egypte. En cours de route, il aperçut un feu du côté du mont Sinaï et voulut ramener quelques tisons ou glaner des informations utiles. Le Coran mentionne cet événement capital de la façon suivante : « Lorsqu’il s'approcha (du feu), il s'entendit appeler du flanc droit de la vallée dans le site béni de Dieu, et du sein de l’arbre :- Ô Moïse, Je suis Allah, le Seigneur de l'univers » ... (Coran 28. 30) Dieu le chargea de prêcher le monothéisme auprès de Pharaon et de son peuple et de délivrer les Israélites réduits en esclavage. Il agréa aussi sa requête d’adjoindre le concours de son frère Aaron (Haroun).

La Biblerelate ainsi cet événement extraordinaire : « Moïse s’occupait des moutons et des chèvres de Jéthro, son beau-père, le prêtre de Madian. Un jour après avoir conduit le troupeau au-delà du désert, il arriva à l’Horeb (autre nom du mont Sinaï), la montagne de Dieu. C’est là que l’ange du Seigneur lui apparut dans une flamme au milieu d’un buisson. Moïse aperçut en effet un buisson d’où sortaient des flammes, mais sans que le buisson lui-même brûle. Il décida d’aller faire un tour pour aller voir ce phénomène étonnant et découvrir pourquoi le buisson ne brûlait pas. Lorsque le Seigneur le vit faire ce détour, il l’appela du milieu du buisson : - Moïse, Moïse ! » (Exode. 3. 1 à 3). Alors, Dieu se manifesta à Lui en l’exhortant de faire sortir d’Egypte les Juifs qui étaient opprimés par le Pharaon.

Mais Pharaon s'endurcit dans son aveuglement, ne cédant ni aux exhortations de Moïse ni aux miracles qu'il accomplit pour le convaincre. II resta intraitable, même après les fléaux qui s'abattirent sur son pays, allant jusqu'à accentuer une répression déjà féroce. Dieu ordonna alors à Moïse de  les ramener  les Israélites, en Palestine, la Terre promise. Quand le départ fut donné,  Pharaon se lança à leur poursuite, à la tête de son armée. Il était sur le point de les rejoindre, lorsque Moïse frappa avec son bâton la mer qui se trouvait devant eux,  ouvrant  une brèche par laquelle ils  engouffrèrent afin de passer de l’autre côté. Pharaon et ses troupes, s’engagèrent à leur tour, mais les flots se rabattirent avec violence sur eux, anéantissant l'armée égyptienne et leur chef.

Le Coran dit : « Nous avons fait traverser la mer aux fils d’Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et hostilité, jusqu’au moment où Pharaon, sur le point d’être englouti dit : « Je crois qu’il n’y a d’autre divinité que Celui en qui ont cru les fils d’Israël et je suis du nombre des soumis. » Allah dit : « (Seulement) maintenant ? Alors qu’auparavant tu as désobéi et que tu étais au nombre des corrupteurs. Aujourd’hui, Nous allons sauvegarder ton corps, afin de constituer un Signe pour ceux qui viendront après toi ; Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos avertissements.» (Coran. 10. 90-92)

La préservation du corps de Pharaon à laquelle le Coran fait référence, est une  révélation extraordinaire. A l’époque, au début du 7ième siècle de l’ère chrétienne, les gens n’avaient aucune  notion de l’existence de cadavres de Pharaons. Or le Coran souligne que son corps a été conservé,  pour être une preuve de  la véracité du récit coranique, et de l’authenticité fondamentale de ce Livre Sacré. Comment pourrait se manifester cette démonstration ? Nécessairement, par la découverte du corps en question et son exposition publique, ce qui permettrait  de corroborer d’une façon magistrale,  ainsi qu’il sera démontré plus loin,  que le Coran est bien l’Œuvre de Dieu. Effectivement, ainsi qu’il sera démontré ci-dessous, le corps du Pharaon en question, qui s’est montré hostile à Moïse, a bien été  retrouvé et conservé pour être une démonstration de la véracité du texte coranique. Comme les     incrédules, exigent des preuves irréfutables, le Coran a tenu présenter ces démonstrations, dans toute leur rigueur  scientifique.

Selon les sources historiques, Moïse aurait vécu aux alentours du treizième siècle, avant l’ère chrétienne. A l’époque, l’Egypte dominait le monde, par sa culture et son haut degré  civilisation. Les Pharaons qui régnaient sur ce pays, exploitaient les Egyptiens de rang inférieur, pour la réalisation de leurs grands travaux, mais ils exerçaient surtout une répression féroce à l’égard des Juifs, qui depuis l’arrivée de Joseph et des siens,  ne cessaient de s’accroître en nombre et en puissance, jusqu’à faire de l’ombre aux institutions de ce pays. Aussi, cette communauté ne cessait de subir les injustices et les provocations des Pharaons, au point que Dieu décida de mettre un terme aux souffrances qu’elle endurait, en lui faisant quitter l’Egypte sous l’égide de Moïse et de son frère Aaron. Cette décision provoqua la colère de Pharaon qui se lança avec ses guerriers à la poursuite des fugitifs. Mais, qui est donc ce mystérieux Pharaon, dont le Coran, avait prédit qu’il préserverait le corps afin de constituer un témoignage pour les hommes et une démonstration  destinée à confirmer l’origine divine du Livre Sacré, puisque qu’aucun historien  n’était présent pour relater le déroulement  des faits ?

Un peu d’histoire permettrait de mieux comprendre la situation. La période faste de l’Egypte pharaonique,  débuta 33 siècles avant l’ère chrétienne pour se terminer en l’an 323 avant le Christ avec le début de la dynastie des Ptolémée. Pendant pratiquement 3 000 ans,  ce ne furent pas moins de 31 dynasties, qui se sont succédé,  durant lesquelles 232 Pharaons, se sont relayés, sans interruption. Soit une moyenne de 13 ans de règne par Pharaon. Effectivement certains d’entre eux  occupèrent le trône brièvement, alors que Ramsès II, fils de Sethi 1er dirigea l’Egypte durant 67 ans ! Le plus long règne connu. Précisément, Ramsès II fut sacré au 13ème siècle avant l’ère chrétienne ; il était donc le contemporain de Moïse. Ils vécurent en même temps dans un même pays l’Egypte. En raison de ces coïncidences troublantes, nombre de chercheurs ont vu en Ramsès II, le Pharaon qui se lança à la poursuite des Hébreux.  D’autant que son corps a été découvert en 1881 par l’égyptologue Gaston Maspero dans la cachette de Deir el Bahri, où il reposait dans le sarcophage de Ramsès 1er.  Mais, cette hypothèse doit être écartée, pour les raisons qui sont démontrées ci-dessous.

Ramsès II fut le plus imposant des Pharaons, tant par sa stature physique que par l’immensité de son œuvre, qui s’étale tout au long de la vallée du Nil, et dont le temple le plus célèbre reste celui d’Abou Simbel. Surnommé le roi des rois, il serait né en 1304 avant le Christ et mourut à moins 1213, à l’âge plus que vénérable, pour l’époque de 91 ans. Son grand âge, fait qu’il doit être automatiquement éliminé de la liste des postulants, car personne ne saurait imaginer un tel vieillard, enfourcher ses chevaux  ou monter sur son char pour se lancer à bride abattue, dans une course folle de plusieurs jours, pour  rejoindre les Israélites dans leur fuite. Ramsès II, éliminé, une autre piste reste à explorer. C’est celle de son successeur, Meremptah, qui vécut lui aussi à l’époque de Moïse et précisément, au moment de l’exil des Juifs d’Egypte.

 Meremptah, connu aussi sous le nom de Mineptah, était le 13ème  fils de Ramsès II  et d’Isis Neferet. Son règne fut très court, et ne dura que 9 ans, (- 1213 à - 1204 av. J.-C.). Il accéda au trône faute de prétendants,  tous ses aînés avaient disparu avant lui. Après sa mort, qui n’est pas rapportée par les historiens ou les égyptologues, ses successeurs lui élevèrent une stèle sur laquelle sont consignés ses faits d’armes et ses victoires. Et, pour la première fois de l’histoire, figure le nom d’Israël, parmi les nombreuses tribus sémitiques qu’il eut à affronter. De même que sont mentionnées d’autres villes et d’autres régions de Syrie et de Palestine. En raison de ces inscriptions, les premières du genre,  dans le règne pourtant si long des Pharaons, nombre d’historiens ont suggéré que Mineptah, pouvait être le Pharaon de l’Exode.

Une hypothèse, mieux étayée que celle de Ramsès II, d’autant qu’il mourut jeune et son âge pouvait le conduire à se lancer à la poursuite des Israélites, sans déroger à la crédibilité du récit, contrairement à celle de son prédécesseur, qui  était devenu un fossile vivant. En outre, et si plus de 90 pour cent des corps des Pharaons, n’ont pas été retrouvés, celui de Mineptah a été également découvert en 1898, par Loret à Thèbes, dans la Vallée des Rois en Egypte. Selon le Docteur Bucaille, auteur du livre « LaBible, le Coran et la science »,  cette momie est conservée au Musée du Caire. Elliot Smith qui lui enleva ses bandelettes le 8 juillet 1907, expose dans son livre « The Royal Mummies », paru en 1912, le protocole de cette opération et de l’examen du corps. L’état de conservation de la momie était satisfaisant, en dépit des dégradations sur plusieurs points.

« En Juin 1975, rapporte Maurice Bucaille, les hautes autorités égyptiennes voulurent bien me permettre d’examiner les parties du corps de Pharaon et d’en prendre des photographies… Au cours de cet examen, des investigations particulières furent entreprises sur mon initiative. Une excellente étude radiographique fut effectuée par les docteurs El Meligy et Ramsiys, tandis que le docteur Mustapha Manialawiy pratiquait par une perte de substance au niveau de la paroi du thorax, l’examen de l’intérieur de la cage thoracique et de l’abdomen, réalisant la première endoscopie réalisée sur une momie. On put ainsi voir et photographier  certains détails très importants de l’intérieur du corps. Avec l’examen au microscope de certains petits fragments tombés spontanément du corps de la momie, examen qui sera effectué à Paris par le professeur Mignot et le docteur Durigon, sera complétée une étude générale médico-légale effectuée avec le professeur Ceccaldi…Ce qui peut d’ores et déjà être arrêté de cette étude est le constatation de lésions osseuses multiples avec des pertes de substances importantes (dont partie aurait pu être mortelle), sans qu’il soit encore possible d’affirmer si certaines se sont produites avant ou après la mort du Pharaon. Celui-ci dut le plus vraisemblablement mourir ou de noyade, d’après les récits des Ecritures, ou de traumatismes très violents, ayant précédé son engloutissement dans la mer, ou les deux simultanément. »

«…Il est toujours souhaitable que l’homme s’applique à préserver des témoins de son histoire, mais il s’agit ici de quelque chose de plus : c’est la matérialisation dans un corps momifié, de celui qui connut Moïse, résista à ses suppliques, se mit à sa poursuite et y laissa la vie, sa dépouille étant, par la Volonté de Dieu, sauvée de l’anéantissement, pour devenir un signe pour les hommes, comme il est écrit dans le Coran. Quelle illustration magnifique des versets coraniques concernant le corps de Pharaon est offerte en la salle des momies royales du musée du Caire, pour qui recherche dans les découvertes modernes, les preuves de la véracité des Ecritures saintes ! »

Toutes les raisons objectives plaident, pour voir en Mineptah, le Pharaon qui défia Moïse et qui se lança à la poursuite des Israélites, en y laissant la vie. Si la Bible et le Coran se rejoignent, pour évoquer la mort par noyade, par contre seul le Livre Sacré des Musulmans, ajoute cette précision : (C’est Dieu qui parle) : « Aujourd’hui, Nous allons sauvegarder ton corps, afin de constituer un Signe pour ceux qui viendront après toi ; Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à nos avertissements.» (Coran. 10. 92). Le Coran  décrit la mort du Pharaon, en prédisant que son corps serait retrouvé plus tard. Ce n’était pas une évidence à l’époque, puisqu’ainsi qu’il a été précisé, la plupart des corps des Pharaons n’ont pas été découverts, perdus peut-être à jamais. Sans compter qu’il a été le seul  des 232 autres Pharaons, à être mort noyé et à avoir été repêché pour être exposé dans un  musée, à la vue de tout le monde ! Si le Coran n’avait pas été d’origine divine, il n’aurait jamais pris le risque de dévoiler un secret, qui aurait pu s’avérer être un échec patent, ce qui aurait mis en cause sa crédibilité. Comme ce n’est pas le cas, chacun doit tirer les conséquences qui s’imposent.

Dans le désert du Sinaï, les Israélites furent partagés en douze tribus et ne cessèrent d'importuner Moïse par leurs exigences déplacées. C'est sur le mont du Sinaï que Dieu Lui transmit Ses Commandements. Voici la version coranique : « Allah dit : Ô Moïse, Je t’ai préféré à tous les hommes, pour que tu transmettes Mes Messages et Ma Parole. Prends donc ce que Je te donne, et sois du nombre des reconnaissants. Nous écrivîmes pour lui sur les tablettes, une exhortation sur tous les sujets et une explication de toute chose : Prends-les avec une ferme résolution et commande à ton peuple d'en observer ce qu’elles ont de meilleur. » (Coran 7. 144-145).

Avant son absence de trente jours, qui se prolongea dix jours de plus,  Moïse désigna  son frère Aaron pour le remplacer, en lui faisant cette recommandation : « Remplace-moi auprès de mon peuple, agis en bien et ne suis pas le chemin des pervers. » (Coran. 20.142). Durant la rencontre, Dieu lui communiqua les Tables de la Loi et l’informa que son peuple avait été égaré par le Samaritain qui avait fabriqué un veau d'or avec les ornements de ses concitoyens en disant : « Ceci est votre Dieu et le Dieu de Moïse. » (Coran 20. 88). Malgré les remontrances d’Aaron qui leur dit : « Ô mon peuple, ceci n’est pour vous qu’une tentation. Votre Seigneur est le Miséricordieux. Suivez-moi et obéissez à mon ordre. Ils lui répondirent: « Nous ne cesserons pas de nous attacher à adorer cela tant que Moïse ne sera pas revenu parmi nous. » (Coran 20. 90). A son retour précipité, Moïse entra dans une violente colère. Il reprocha à Aaron sa passivité. Celui-ci se justifia en prétextant qu'il avait en vue l'unité du peuple qui a failli le tuer dans son égarement.

L'histoire des Israélites a été mouvementée. Leurs Prophètes furent constamment en butte à leur désobéissance et à leur insubordination. Aaron a été accusé par la Bible d’avoir précipité les Israélites dans l’adoration  du veau d’or en leur édifiant la statue, alors que  le Coran, au contraire met en relief ses efforts pour s’opposer au reniement du culte divin.  En effet, la Bible dit : « Lorsque les Israélites constatèrent que Moïse tardait à revenir de la montagne, ils se réunirent autour d’Aaron et lui dirent : « Fabrique-nous un dieu.. » Aaron leur répondit : « Prenez les boucles d’or qui ornent les oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les moi. » Tous les Israélites ôtèrent leurs boucles d’oreilles en or et les remirent à Aaron, qui les fit fondre, puis versa l'or dans un moule et fabriqua une statue de veau. Les Israélites s'écrièrent alors : « Ceci est notre Dieu qui nous a fait sortir d’Egypte. Aaron construisit un autel devant la statue et proclama : Demain, il y aura une fête en l’honneur du Seigneur. » (Exode 32. 1 à 5).

Une nouvelle fois, les traces des manipulations apparaissent clairement, car il est tout à fait inconcevable de croire qu'un Prophète puisseaccomplir le crime le plus monstrueux qui consiste à renier le Seigneur de l’univers et  à adorer une idole à la place, tout en entraînant son peuple dans l’impiété. Le Coran est très explicite à ce sujet : (C’est Dieu qui parle) : « Nous avons comblé de faveurs Moïse et Aaron. Nous les avons délivrés tous deux et leur peuple d’une grande détresse. Nous les avons secourus et ils furent vainqueurs. Nous leur avons donné le Livre parfaitement clair (la Torah), Nous les avons guidés sur la voie droite et perpétué leur souvenir dans la postérité : Paix sur Moïse et sur Aaron. C'est ainsi que Nous récompensons ceux qui font le bien, ils étaient tous deux du nombre de Nos Serviteurs croyants. » (Coran 17. 114 à 122).Aaron n'était pas un Prophète pervers, dévoyé  ou incrédule ; à aucun moment il n’a pu renier son Seigneur, sans quoi il aurait été maudit irrémédiablement. Il n’est pas donné à un Elu de Dieu, de se rebeller contre Son Créateur, il s’agit d’une ignominie inimaginable.  Il avait été comblé de faveurs divines au même titre que Moïse et la vérité éclatante du Coran ne saurait être démentie, elle qui proclame : « Paix sur Moïse, Paix sur Aaron ! » Ils furent tous deux fidèles à Dieu.

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